Si les Grenobois ont le massif de Chartreuse, les Lyonnais eux, ont le mont Saint-Rigaud, dans le Beaujolais. Il se démarque puisque c’est une znieff (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) où l’on peut se promener plusieurs heures.
Dans ce coin perdu, qui est aussi le point culminant du département, on est bien loin d’une société où les stimulations sont trop nombreuses. Ici, l’on guette les cris d’oiseau. Les gazouillis tranchent avec le cri perçant du Pic noir, qui se rapproche d’un « piaaa ».
De plus, la flore très protégée accueille des espèces chatoyantes comme la digitale pourpre et ses longues grappes de fleurs jaunes en forme de casque et encore, l’ancolie, qui expose ses grandes fleurs à pétales offre une palette de couleur, du bleu intense au rouge sanglant. Une marche inutile donc, mais pas inintéressante.
Tout en gardant une oreille en alerte, l’on pourra laisser divaguer son esprit et se libérer « du principe d’utilité » qui nous anime. Ne plus répondre aux sollicitations et mener une introspection silencieuse, ça ne fera que du bien !
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