De quelques heures à plusieurs jours, il y a plusieurs manières de randonner à vélo. Il faut adapter son équipement à chacun des cas. Pour des sorties occasionnelles, voici nos conseils et nos solutions pour s’équiper à moindre coût.
Le vélo
Partons du principe que vous êtes déjà équipé d’un vélo correct. Peu importe ses caractéristiques. Dans ces pages, on est en mode détente ! Assurez-vous simplement qu’il sera adapté aux routes pratiquées : éviter le vélo de ville ou de course avec des pneus trop fins si l’itinéraire comprend des chemins carrossables. Pour les voies vertes de notre sélection, n’importe quel vélo en bon état et bien réglé fera l’affaire. Mais on ne vérifie pas l’état d’un vélo juste avant de partir ! La veille ou quelques jours avant le départ, roulez 10 minutes et contrôlez le passage des vitesses, le freinage, la position (hauteur de selle notamment), la pression des pneus (à revérifier quelques heures plus tard), les serrages de toutes les vis, axes et bagues. Le mieux, que vous vous serviez du vélo quotidiennement ou une fois par an, c’est une révision chez un vélociste, surtout si vous n’êtes pas trop bricoleur. Et constituez-vous un nécessaire de dépannage pour la réparation itinérante (conseils sur internet).
Porter son matériel, ses bagages
Sur les forums ou dans les magazines, il y a deux clans qui s’affrontent (amicalement) : les partisans de la remorque que l’on traîne derrière le vélo et ceux qui ne jurent que par les sacoches. Pour nous, elles restent le meilleur choix possible si elles vous permettent de porter l’intégralité du matériel lors de votre escapade (un jour ou plus). Mais plusieurs variables vont sans doute vous obliger à vous orienter vers d’autres moyens de portage : la longueur du périple, les capacités physiques des participants, leur nombre, leur équipement et celui de votre vélo. Si chaque participant est équipé de sacoches, elles suffisent largement, même lors de voyages de plusieurs jours. Si ce n’est pas votre cas de figure et que vous partez plus d’un jour, il faudra sans doute recourir à une remorque.
Notre avis sur les sacoches
Pour porter votre matériel, faites-vous prêter ou investissez dans des sacoches, vous ne le regretterez pas. Mais qui dit sacoche dit porte-bagage : votre vélo doit en avoir un, sinon, c’est remorque obligatoire. On trouve des porte-bagages universels à partir de 25 euros. Il faut juste s’assurer que votre vélo peut en être équipé (œillet de fixation). Il existe sinon des porte-bagages que l’on fixe sur le tube de selle. Il est intéressant d’investir dans de bonnes sacoches, étanches et de grand volume. Vous pourrez vous en servir pour des randonnées à la journée ou sur plusieurs jours. Elles deviendront aussi vite indispensables pour un usage quotidien en ville, pour ramener des courses notamment. A l’inverse de la remorque, vous pourrez même rouler en ville ou sur des chemins étroits sans aucun souci.
La remorque
Quand on est obligé de trimballer toutes les affaires de la famille ou des amis, éventuellement les enfants fatigués et leur vélo, la remorque est inévitable. Vite installée, vite enlevée, vous n’avez pas besoin de porte-bagage. Il est aussi facile de s’en faire prêter une ou d’en louer. Remorque pour enfants ou remorque à bagages : à vous de choisir selon vos besoins et votre situation. La remorque pour les enfants peut charrier les deux mais sa capacité est moindre. Pour les bagages, il en existe à deux roues mais les plus pratiques sont les mono-roue car elles sont plus aérodynamiques, plus légères et plus étroites. Elles peuvent passer partout. Idéal pour la ville ou les chemins !
Le sac à dos
À vélo, oubliez le sac à dos où il ne vous oubliera pas ! Transpiration, inconfort, mal au dos et au coccyx : ce n’est pas la bonne solution.
La solution hybride
Alain Roëa, cycliste grenoblois invétéré, a mis au point un système hybride, entre le sac à dos, le porte-bagage et la sacoche. Il permet de transformer n’importe quel sac-à-dos (30 – 35 litres) en sacoche de vélo. Une première structure légère se fixe sur le tube de selle du vélo. La deuxième s’installe dans votre sac à dos. Les deux connectés ensemble par deux tiges solides permettent de fixer rapidement votre sac derrière la selle du vélo, et de l’enlever aussi facilement. (www.sacavelo.sitew.fr)
La béquille
Quand on équipe son vélo de voyage d’une béquille, on ne peut plus s’en passer, a fortiori quand il porte des sacoches ou tracte une remorque. On recommande la béquille double, plus stable, plus pratique quand le vélo est chargé.
Crédits photo : C. Martelet
Laisser un commentaire