En 1815, le Congrès de Vienne réorganise l'Europe après la chute de Napoléon. La France doit restituer la Savoie au Roi de Piémont-Sardaigne, qui fortifie immédiatement la barrière des Alpes pour fermer le passage vers l'Italie via le col du Mont-Cenis : cing forts sont construits sur les communes d’Aussois et d’Avrieux.
Inaugurés le 4 septembre 1829, chaque fort de l’Essaillon portera un prénom de la famille royale de Savoie : Marie-Christine, Victor-Emmanuel, Charles-Félix, Marie-Thérèse et Charles-Albert. Trente ans plus tard, les ouvrages redeviennent propriétés françaises, mais peu adaptés face aux progrès de l’artillerie, ils sont délaissés sans même avoir jamais subi l’épreuve du feu.
Aujourd’hui, après un vaste programme de valorisation, trois parcours permettent de découvrir le site. « Le sentier des bâtisseurs », le plus riche et complexe avec ses bornes pédagogiques et ses tables de lectures (4 heures), part de la carrière de pierre pour monter jusqu’au fort Marie-Christine.
Plus courts, « Sur les traces du marabout » (1 heure) et « Découverte du plateau d’Aussois » (2 heures) mettent plutôt en lumière la montagne et les hommes qui l’ont façonnée. La redoute Marie-Thérèse a été transformée en « Centre d'interprétation du Patrimoine fortifié ».
Un parcours pédagogique et ludique initie le public à l'histoire des « Sentinelles des Alpes » et à l'art de la fortification dans ce milieu naturel complexe et singulier qu’est la montagne.
Laisser un commentaire