Autre ville, autres défenses. À la frontière italienne, Briançon installée à 1300 m d’altitude, avait été repérée pour son intérêt stratégique par Vauban lui-même. Dès 1689, des plans sont réalisés, pour enclencher la transformation de la cité de montagne en rempart des Alpes.
Briançon étant en première ligne, elle est traitée en conséquence avec de nombreuses murailles, et un château trône en son centre, dominant la ville haute de Briançon. Le fort des Têtes constitue le pivot de la défense fortifiée de la cité. Sous notre ami Séré de Rivières, des améliorations sont organisées et complètent les protections.
Sur le même modèle que Grenoble, chaque vallée est couverte par des points hauts armés. Ici, par contre, les bastions sont perchés au-dessus de 2 000 m. Le fort de l’Infernet atteint 2300 m d’altitude quand la citadelle de la Croix-de-Bretagne n’est qu’à 2 000 m.
Ces constructions démontrent la grande adaptation des militaires de l’époque, dont les édifices épousent les reliefs afin d’exploiter au mieux le terrain.
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