Alors que les Jeux Olympiques de Rio se sont achevés il y a quelques semaines, pourquoi ne pas prolonger l’ambiance brésilienne en s’initiant à la capoeira ? Cette discipline, qui mêle danse et arts martiaux, peut se pratiquer dès le plus jeune âge.
ACTIVITE. Difficile de classer la capoeira. Discipline sportive, elle possède bien d’autres facettes. Et si les efforts physiques sont au rendez-vous lors des séances, les joueurs doivent également savoir accompagner leurs compagnons avec des instruments et des chants traditionnels. La capoeira, qui vient tout droit du Brésil, est un art ancestral, à l’histoire et aux racines anciennes. « La capoeira a été inventée par les esclaves qui, en faisant semblant de danser, s’entraînaient au combat pour tenter de se libérer, explique Caroline Garapin, de l’association grenobloise Abada Capoeira. Les mouvements fluides, qui s’apparentent parfois à de véritables acrobaties, camouflent une lutte qui se joue avec un partenaire, mais sans aucun contact. Chacun des joueurs esquive ainsi les mouvements de l’autre. « Il s’agit d’une sorte de dialogue improvisé entre les deux joueurs », poursuit Caroline Garapin.
Autour d’eux, les autres joueurs forment un cercle, la « roda », et accompagnent le combat avec leurs instruments traditionnels et les chants appris également pendant les séances. Une dimension historique et culturelle très présente dans la capoiera et qui permet aux joueurs de s’ouvrir sur la culture brésilienne. Les cordes de couleurs, qui témoignent, comme au judo, de la progression de chacun et qui sont remises lors du batizado annuel, soulignent ainsi à la fois la maîtrise des mouvements de la capoeira et l’apprentissage des instruments, des rythmes et des chants. « Pour les plus jeunes, ces cordes prennent également en compte le comportement qu’ils peuvent avoir à la maison ou à l’école, ajoute Caroline Garapin. C’est un ensemble. »
Accessible à partir de 3 ans, la capoeira prend la forme, pour les plus petits, de jeux où l’on apprend pour commencer le mouvement des animaux et des gestes simples. « La capoeira s’adapte vraiment à tous les âges, précise Caroline Garapin. Même des personnes âgées peuvent la pratiquer, avec des mouvements particuliers. » Certaines séances proposent également des moments parents/enfants. Et quel que soit l’âge, la tenue de rigueur reste la même : un bas et un haut blancs, en signe de paix et pour gommer les différences.
Crédits photo : Abada CapoeiraInfos pratiques
Où pratiquer la capoeira ?
> Abada capoeira Grenoble
Cours pour enfants à Grenoble, Pont-de-Claix, Saint-Egrève, Barraux, Saint-Martin d’Hères et Gières. A partir de 3 ans. Cours parents/enfants le samedi de 11h à 12h30 à Pont-de-Claix.
06 77 14 21 27 / 06 77 01 14 99 / www.abada.fr
> Geraçao Capoeira Grenoble
Cours à Grenoble (MJC Allobroges, gymnase Berthe de Boissieux, Centre sportif Chorier-Berriat...) A partir de 4 ans. L’association, qui cherche à promouvoir la culture brésilienne à Grenoble, propose également des cours de batucada et de samba.
5, rue Georges Jacquet, Grenoble / 06 27 07 57 40 / www.geracao-capoeira.fr
> Capoeira Gingabeta
Cours à Voiron (salle des Prairies). A partir de 5 ans.
06 60 93 24 69 / www.capoeiragingabeta.sitew.com
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