La faune sauvage est à votre porte. Toute près : le long de l’Isère, dans les parcs, à la Bastille, dans les contreforts des massifs. Pour l’observer, pas besoin de longues heures de marche. Juste quelques trucs à connaître et des lieux propices que nous délivre Pierre-Cédric Petit de la FRAPNA.
Trois massifs aux expositions et aux substrats différents : la ceinture verte de l’agglomération, par son hétérogénéité, présente dans sa globalité un écosystème très riche où cohabitent de nombreuses espèces d’animaux sauvages. Dans les lieux qui suivent, on peut les observer assez facilement si on suit les conseils de Pierre-Cédric Petit et qu’on ne court pas après le temps. Une école de patience, une pause nature et une source d’émerveillement pour petits et grands
Pour observer
> Berges de l’Isère. Entre la Porte de France et les facultés
La répisylve héberge des espèces qu’on peut trouver dans les grandes forêts alluviales : castor, renard, chevreuil, blaireau, sanglier. En ce moment : oiseaux migrateurs comme le cormoran, les canards, le fuligule milouin, le héron ou l’aigrette chez les oiseaux.
> Parc Paul Mistral
Pics épeiche, faucon crécerelle, ou faucon pèlerin (plutôt au printemps).
> Bois des Vouillants.
Chevreuil, renard, blaireau. À Pré Faure et désert de l’écureuil : chamois, à la tombée de la nuit ou levée du jour.
> Rocher de Comboire
Rapaces diurnes et rapaces nocturnes (chouette hulotte), renard, chevreuil, chauve-souris, et, sur les berges du Drac en-dessous du rocher de Comboire, le castor.
Conseils
> Une sortie d’observation ne s’improvise pas. Les périodes d’activité des animaux varient d’une espèce à l’autre et les périodes propices à l’observation diffèrent. Castor : animal crépusculaire et nocturne. Chevreuil : le matin
> Il faut être le plus discret possible : faire silence, porter des habits non bruyants aux couleurs sobres. Se déplacer par petits groupes.
> Ne pas hésiter à se poster et à attendre. Pour les mammifères : affût tôt le matin ou en fin de journée. Arriver avant le crépuscule pour être en poste et attendre que les animaux sortent.
> Privilégier les zones ouvertes pour l’observation (surtout pour les oiseaux) ou les entre-deux, comme les lisières de forêt.
> Se poster près de traces ou d’indices ou d’une coulée (passage marqué par la circulation des animaux ou aménagé par l’homme).
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