Le temps qui passe... Une notion qui a traversé les époques et qui continue d'intriguer. Spot vous propose ce mois de partir à la découverte des horloges solaires, cadrans, méridiennes et autres mesures de temps... Après le succès de l'exposition « Voir Midi à sa porte » au Musée Dauphinois, Grenoble nous prouve encore une fois qu'elle regorge de pépites intemporelles.
L'Isère, le département le plus riche en cadrans conservés
Ce n'est pas nous mais l'Atelier Tournesol qui le dit ! Cette association œuvre pour la sauvegarde des cadrans solaires alpins et après un long recensement mené en 1998, elle avance le chiffre de 538 cadrans encore visibles en Isère. Les cadrans, mais aussi les méridiennes qui servaient surtout à remettre les montres à l'heure au 19e siècle. Il en existe encore une quinzaine dans le département. Autant de trésors qui attisent la curiosité des Isérois. À Grenoble, les visites de Vincent de Taillandier de l’office de tourisme de Grenoble affichent complet. Ce guide expert en cadrans et méridiennes grenoblois, propose, une fois par mois, un parcours découverte dans la vieille ville. Et ce ne sont pas les anecdotes qui manquent...
Une horloge solaire à réflexion, unique au monde
C'est le point de départ de la visite dans l'ancien collège des jésuites de Grenoble, actuellement le lycée Stendhal. Une horloge solaire unique par son Histoire et sa conservation. Elle a été créée en 1673 par le père Bonfa. Un vrai témoignage de la science des jésuites du 17e siècle. L'édifice ne faisait pas que donner l'heure, il servait aussi pour l'astrologie. Plus qu'un modèle de technologie, l'horloge solaire est aussi une vraie œuvre d'art avec son travail de dessins et de couleurs. Classée monument historique en 1920, elle a été restaurée en 1987.
Un Grenoblois, spécialiste des méridiennes
Il s'appelait Joseph Chavin et tenait une boutique d'horlogerie rue de Bonne en 1850. On lui doit entre autre, la méridienne construite sur les ruines du couvent des Dominicains, entre la place Grenette et la rue Philis de la Charce. Contrairement au cadran solaire qui indique l'heure tout au long de la journée, la méridienne ne se pose que sur midi. C'était un vrai repère pour les Grenoblois du 19e siècle. Encore aujourd'hui, elle fait partie des étapes clefs de la visite guidée de l'office du tourisme.
Une méridienne itinérante place de Gordes
Une autre méridienne fait partie intégrante de la visite... Celle que vous pouvez encore apercevoir sur la place de Gordes. Il faut lever les yeux pour la remarquer et pourtant, c'est l'une des plus grandes de France avec ses trois mètres cinquante de haut. Elle n'a pas toujours été installée ici : offerte en 1833 par un certain Alphonse Blanc, elle a quitté le palais de justice de Grenoble lors de sa rénovation en 1890. Une petite pause au Musée Dauphinois avant son installation sur la façade de l'Hotel de Ville en 1920. L'hôtel de Ville n'est plus sur la place de Gordes mais la méridienne, elle, est restée.
La plus ancienne horloge de Grenoble, place Saint André
Le clocher de Saint André a, en effet, accueilli la première horloge publique de la Ville. En 1398, c'était même l'horloge la plus haute, juchée à 56 mètres du sol. Aujourd'hui encore, elle est reconnaissable grâce à ses aiguilles en forme de Dauphin, un hommage au Dauphin André qui avait lancé la construction de l'édifice en en 1228. Malgré les années, l'horloge fonctionne toujours et attire encore les touristes.
Infos pratiques
Infos Pratiques Horloges solaires, cadrans et méridiennes du Vieux Grenoble
Visite le samedi 27 décembre de 14h30 à 16h30
Plein Tarif : 16 euros Tarif réduit : 5 euros Groupe limité à 25 personnes
Réservations auprès de l'office de Tourisme de Grenoble : 14 rue de la république –
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