Souvenez-vous. C'était en septembre 2011 : séduits par les intentions des créateurs de l'Open de Lyon, nous leur consacrions la une de notre numéro de rentrée. Ce n'est pas le cas cette année. Pour autant, nous n'avons rien perdu de notre enthousiasme à l'égard de ce grand-messe du stand-up paddle.
Contrairement à ce que son nom laisse entendre, l'Open de Lyon n'est pas un tournoi de golf ou de tennis. Derrière cette appellation se cache en fait l'une des rares manifestations d'envergure internationale dédiées au stand-up paddle. Kézako ? Un sous-genre du surf dont la principale particularité est de se pratiquer debout sur une planche plus large et plus longue qu'à l'accoutumée et équipé d'une pagaie. Ladite pagaie permettant à son détenteur de gagner en vitesse et de se diriger, tant sur une mer d'huile que sur un cours d'eau agité (et vice-versa). Inspiré d'un moyen de locomotion polynésien, le stand-up paddle est apparu sous sa forme sportive dès les années 60, à Hawaï. Ce n'est cependant qu'au début des années 2000 qu'il a commencé à sortir de l'ombre du surf classique, jusqu'à se faire une place en 2009 au sein de la Fédération Française de surf, grâce aux efforts de passionnés de la trempe de Raphaël Filipi. C'est à cette figure locale du windsurf (et à son partenaire, Beach Concepts) que l'on doit l'Open de Lyon, événement ambitionnant de « créer un décalage de genre en rapprochant l’univers de la plage et celui de l'urbain ». Dans la pratique, il se décompose en une offre de courses (2, 5, 10 et 30 km) et des séances d'initiations. Deux cents personnes ont concouru lors de la première édition, environ vingt mille les ont regardées faire. On peut parler de succès retentissant.Infos pratiques
Samedi 8 et dimanche 9 septembre 2e OPEN DE LYON sur les berges du Rhône, Lyon 3
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