Avec des prix s’échelonnant de 2000 à plus de 10 000 €, l’acquisition d’un VTT à assistance électrique est un investissement plus que conséquent. Heureusement, le marché de l’occasion, encore balbutiant il y a quelques années, permet aujourd’hui de trouver un vélo à moindre coût. Mais quelques précautions sont à observer, notamment en ce qui concerne la batterie.
D’une durée de vie de 8 ans en moyenne, les batteries s’usent avec le temps. « La capacité résiduelle des batteries diminue au fil des ans, ça n’a pas de conséquence sur leur puissance, mais leur autonomie devient plus faible », explique Antoine Bussier, co-fondateur des magasins Natura Vélo.
D’où l’importance de connaître leur historique, accessible avec certains logiciels et réalisés par les magasins proposant des vélos d’occasion : « Ça permet de savoir le nombre de charges de chaque batterie et de connaître ainsi sa capacité résiduelle », ajoute Antoine Bussier, dont le magasin déstocke chaque année à l’automne les vélos proposés en location.
Mais un vélo électrique dont la batterie aurait perdu de son autonomie n’est pas pour autant à mettre au placard, les fabricants proposant les batteries seules à l’achat, à des coûts, certes, encore assez élevés. Et quid des batteries mises au rebut ? « Une filière de recyclage a été mise en place en France et permet de réutiliser la majorité des éléments de la batterie, pour alimenter par exemple des dispositifs moins puissants, comme des alarmes », précise Antoine Bussier.
Laisser un commentaire