VOYAGES / Amoureux de l'évasion, de grands paysages et de découverte, venez donc jeter un œil à ce festival haut en couleurs dédié aux voyageurs de tout poil. Plus de précisions sur la programmation de cette 6e édition avec François Chazelle, le fondateur de Quais du départ.
Pour les novices, comment décrire la philosophie de Quais du départ ?
Avec ma librairie Raconte-moi la Terre (Lyon 2e), je fais découvrir le voyage à travers les livres depuis plus de 20 ans. Mais, il y a six ans, j’ai eu envie de proposer une nouvelle forme de découverte. J’ai donc lancé Quais du départ. Ici, les amoureux de voyages peuvent trouver un maximum d’idées de destinations au travers de films d’amateurs et de professionnels et de diverses rencontres.
Quelle la proportion de films amateurs et films professionnels ?
Cette année, c’est à peu près du 50-50. Dix de chaque. Mais plus les années passent et plus je me rends compte que la frontière entre les deux devient floue. Avec l’évolution du matériel technique et son accessibilité, un amateur qui a vraiment envie de partager un récit de voyage peut le faire de façon simple et qualitative.
Vous semblez mettre l’accent sur l’échange pendant le festival…
Depuis le lancement de Quais du départ, le maître-mot est partage. Je ne veux pas qu’il soit réduit à un simple festival de documentaires de voyages. Pour moi, les réalisateurs qui racontent une expédition au travers d’un film doivent pouvoir échanger avec les spectateurs. Chaque année, je refuse certains films car les réalisateurs ou des personnes qui ont participé au voyage ne peuvent pas venir échanger avec le public. Ici, chaque invité qui présente un film est incité à rester au moins la journée sur le festival non seulement après la projection mais aussi dans le village pour pouvoir échanger de façon informelle avec les festivaliers.
Quel est le principe du voyage sonore, l’une des nouveautés de cette édition ?
Anne Pastor, la journaliste de France Inter, va proposer cette nouvelle expérience. Plongées dans le noir et installées dans des transats, 25 personnes écouteront la journaliste raconter sa rencontre avec les Kogis, un peuple d’Amérique du Sud. Le récit en live sera entrecoupé de sons captés lors du voyage.
Quels ateliers allez-vous proposer cette année ?
Nous voulons montrer des voyages avec les films mais aussi transmettre ce goût pour la transmission. Nous allons donc organiser des ateliers autour du blogging, des initiations à la photo et au croquis.
Les trois incontournables de Spot
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Sailing conductors, le 25 novembre à 20h30 à la Mutualité (Lyon 3e).
Un film sur le voyage signé de Ben et son équipier Hannes, deux « chefs d’orchestre - navigateurs » venus d'Allemagne. La première partie de la soirée sera consacrée à la projection de leur film mettant en scène leur voyage à la rencontre de musiciens du monde entier. La seconde partie sera un concert où ils joueront les morceaux de musique découverts pendant cette expédition. -
Voyage sonore en terre indigène, le 26 novembre à 14h30 au Volle Petrol (Lyon 3e).
Plongés dans le noir, les auditeurs suivront la journaliste Anne Pastor à la rencontre des indiens Kogis de Colombie. -
Les eaux blanches, le 26 novembre à 18h à la Plateforme (Lyon 3e).
Le coup de cœur de François Chazelle, le directeur du festival. Une plongée dans l’univers du kayak de haute rivière à travers les paysages volcaniques d’Islande. Un Voyage aux côtés de cinq kayakistes français, au rythme de l’eau.
Infos pratiques
Les différentes animations sont organisées autour de trois lieux du troisième arrondissement : les péniches La Plateforme et Volle Petrol et la salle de la Mutualité.
Tarifs : projections de 4 à 6 € - ateliers de 2 à 5 €.
www.quaisdudepart.fr
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