La ville, créée en 1835 de la réunification de deux cités, devient à cette période hautement stratégique. Pour interdire l’entrée d’une armée depuis l’Italie, Albertville est érigé en véritable citadelle. Elle se compose de 3 forts, de 3 batteries d’artilleries et de 3 blockhaus d’infanterie construits tout autour. En 1914, Albertville accueille une centaine de canons et un peu moins de 9 000 hommes (la cité compte 19 000 habitants de nos jours). Une ville-caserne en somme.
Deux ouvrages importants se font face, le fort du Villard (qui défend la vallée de l’Isère) et le fort du Mont (qui surveille la vallée d’Arly et la Combe de Savoie) complétés par tout un tas de blockhaus. Celui de l’Aitelet, par exemple, est de forme carrée, haut de trois étages. Embusqué dans la forêt, il peut inquiéter le marcheur qui tombe par hasard dessus. Les meurtrières, ces fines fentes dans les murs, achèvent de rendre l’ouvrage sinistre. Peu après la construction, le blockhaus a commencé à se fissurer. Encore du beau boulot d’architecture…
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