40 000 hectares pour les plus optimistes, d’autres estiment à 5000 hectares la surface maximum de vignes cultivées en Isère, il y a à peu près 150 ans. Un débat de spécialistes. « Dans les années 1920, on était dans les vignes non stop, entre Meylan et Chapareillan » raconte Éric Esnault. Une donnée plus récente, plus sûre.
Que reste-il aujourd’hui ? Stéphanie Loup, présidente du Syndicat des vins de lsère, annonce 150 hectares de vignobles, morcelés sur tout l’Isère. C’est peu par rapport à sa voisine la Savoie et ses 1900 hectares. Plein de facteurs ont rayé progressivement de toutes les cartes des atlas viticoles, les vignobles isérois : l’épidémie de Phylloxéra, l’orientation industrielle très précoce du département – les hommes sont partis travaillés à l’usine – la disparition des garnisons, les hybrides producteurs directs, les cépages améliorateurs… Mais cet immense vignoble n’a pas disparu sans laisser quelques traces et les jeunes vignerons qui s’installent héritent d’une grande richesse ampélographique.
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