Les 26 et 27 septembre, Grenoble devait accueillir séparément 5 événements : le village des alternatives Alternatiba, les 30 ans de la MNEI, un colloque de la FRAPNA sur le climat et la montagne, le championnat du monde des fanfares et le forum des villes du monde en transition. Les 5 réunis ont donné naissance à Climat de fête, événement tout public de grande ampleur axé sur les alternatives et la transition. Pascal et Fabienne d’Alternatiba nous en disent plus.
Comment Alternatiba, puis Climat de fête, ont-ils pris forme à Grenoble ?
Depuis septembre 2014, des associations et des citoyens ont émis le souhait de créer un village Alternatiba (lire notre encadré) à Grenoble. Cela s’est concrétisé et on a déterminé une date, le 26 septembre.
Or, à la même date, la FRAPNA organisait aussi un colloque sur le climat et la montagne, la MNEI fêtait ses 30 ans le lendemain, la fanfare 38 Tonnes organisait un championnat du monde des fanfares, et la Maison de l’Internationale un forum des villes en transition. La mairie a proposé de mutualiser les forces et c’est devenu Climat de fête.
Comment la fanfare 38 Tonnes a-t-elle été associée à Climat de fête ?
La fanfare 38 Tonnes de Grenoble est devenue championne du monde des fanfares en 2014. Ils ont hérité de ce fait de l’organisation du concours en 2015. Il a été programmé le 26 septembre.
De notre côté on cherchait un groupe de musique pour animer le village. Nous profitons donc du concours et de toutes les fanfares présentes. Elles prendront le relais de l’animation, le soir, au Jardin de Ville.
Auparavant, les fanfares vont nous aider à drainer le public vers le village qui occupera le Jardin de ville et les places Saint-André et Grenette.
Alternatiba, c’est quoi exactement ?
C’est un mouvement citoyen, non politisé. Face au dérèglement climatique qui est avéré, l’objectif est d’informer les citoyens qu’un autrement est possible, et cela dans tous les domaines.
Santé, alimentation, transport, agriculture... Il y aura 16 thèmes différents qui seront regroupés par quartier. Pour l’instant 50 associations y participent, mais il ne s’agit pas d’un forum.
Elles vont plutôt proposer de placer le public dans l’action, dans le faire. Par exemple, en montrant comment réaliser des recettes végétariennes ou fabriquer du savon, en expliquant comment changer de banque, se rapprocher d’une monnaie locale, gérer ses déchets, réparer son vélo…
Alternatiba ne se limite pas au village…
Oui, il y a un avant et un après. Avant, à partir du 10 septembre, nous proposons dans les villes de l’agglomération un programme de 11 conférences et de 5 films. Pour l’après, nous aimerions mettre en place dans la Métro d’autres conférences et programmes d’ateliers.
L’idée est de rester en veille jusqu’en décembre, quand les chefs d’État se rassembleront à l’occasion de la COP 21 sur les changements climatiques.
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