Précisons d’emblée que le VTTAE reste un vélo. Autrement dit, il est nécessaire de pédaler pour le faire avancer. Il ne suffit en aucun cas de tourner une gâchette d’accélération.
Il existe trois grands types de procédés pour déclencher l’assistance du moteur électrique. Le plus courant sur les VTTAE d’entrée de gamme est celui par rotation du pédalier : le moteur libère la totalité de son énergie dès que vous faites tourner les pédales.
Un deuxième système est celui par capteur de pression : plus l’utilisateur appuie sur les pédales, plus le moteur va l’aider, et ce même si la cadence de pédalage est faible. C’est un procédé qui s’adresse davantage à des cyclistes sportifs.
Enfin, le troisième procédé, par capteur d’effort, est en quelque sorte une synthèse des deux autres systèmes. C’est ici le pédalage et sa cadence qui commandent la puissance du moteur. Plus la cadence est élevée, plus l’assistance est importante.La législation française limite la puissance du moteur à 250 watts et 25 km/h. Vous pouvez bien sûr toujours aller plus vite, mais à la seule force de vos jarrets… ou grâce à la gravité (dans une descente).
Un VTTAE dispose, selon les modèles, de trois ou quatre modes d’assistance, schématiquement « économique », « sport » ou « turbo », ce dernier diminuant évidemment d’autant plus l’autonomie de la batterie. Sur les moteurs Bosch, les plus performants sur le marché actuellement, celleci est d’environ 140 à 180 km en mode VTC (sur du terrain plutôt plat), et d’environ 40 km (ou 2 à 3 h) si on pratique le VTT en montagne.
Sachez que le moteur se situe dans le moyeu de la roue (sur les modèles d’entrée de gamme) ou dans le boîtier de pédalier. Le poids d’un VTTAE oscille en général entre 20 et 22 kilos. S’il existe des modèles d’entrée de gamme à 900 euros, un bon VTTAE vous coûtera au minimum 2500 à 3000 euros
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