Aborder sans tabou et sans langue de bois les thèmes environnementaux nationaux et internationaux, mais aussi ne pas se résigner, agir, trouver des solutions et garder espoir, c’est ainsi que se positionne le festival international de film nature et environnement organisé par la FRAPNA, association de protection de la nature. Pour cela, un programme riche de projections, de débats et de sorties sur le terrain vous attend du 27 au 29 novembre.
« Si on présente aux gens brutalement cette vérité de la crise globale, quand même très difficile à encaisser, en leur disant « voilà, débrouillez-vous avec ça ! », c’est insupportable. Mon rôle est de dire : la situation est grave, mais il est encore possible d’agir. En montrant que dans le monde entier il y a des initiatives qui sont les germes de la société post-croissance, d’une réponse globale au grand désordre planétaire actuel. »
Ces propos livrés à Télérama par la journaliste Marie-Monique Robin*, réalisatrice des documentaires Le monde selon Monsato et Les Moissons du futur, correspondent tout à fait à l’esprit de la 28e édition du festival international de film nature et environnement organisée par la fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA).
Dénoncer, agir, rassembler
Certes des films comme Homo Toxicus (27 novembre, 20h au Méliès) ou Silent Snow (28 novembre, 18h30 au Méliès) dénoncent une nouvelle fois l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et les hommes. « Mais au-delà des diagnostiques culpabilisants, le festival veut aussi montrer qu’il existe des solutions, qu’il ne faut pas baisser les bras, qu’unis, on peut tout faire. Il suffit de se retrousser les manches » déclare Nadia Youkana, coordinatrice du festival.
L’air de l’agglomération grenobloise est pollué ? Constat implacable. Mais agir pour une meilleure qualité de l'air dans l'agglomération, c'est possible ! C’est ce que montrera la table-ronde organisée le samedi 29 novembre à 17h sur le salon Naturissima à Alpexpo, précédée à 16h d’un état des lieux des diagnostics actuels sur la qualité de l’air. « Avec la thématique de la pollution de l’air, on a tapé dans le mille. À Grenoble, ce sujet fait peur mais on va aussi se rendre compte que beaucoup de gens se mobilisent pour agir. »
Mobilisation générale !
Institutions, entreprises, associations, militants… Le festival de la FRAPNA n’a jamais compté autant de partenaires. « Pendant les 3 jours du festival, une grande pluralité d’acteurs s’associent. La prise de conscience est réelle et globale. Tout le monde nous dit : il faut faire quelque-chose ! » raconte enthousiaste Nadia Yakouna « Ainsi, ce n’est plus seulement le festival de la FRAPNA, c’est aussi le festival de nos partenaires et de tout le monde. »
Il n’est plus temps de fustiger. Il est urgent d’agir ! Ce militantisme, le festival l’assume et le revendique « Souvent, on a l’impression que puisque la FRAPNA se mobilise, il n’y a pas besoin de venir aider. Mais on a besoin de tout le monde. On peut tous agir. Il faut rester positif et garder espoir. Le festival est là pour le montrer. »
Crédits photo : Simon weber. Sounds of nature
Infos pratiques
Festival international de film nature et environnement / Cinéma d’art et essai le Méliès / Du 27 au 29 novembre / 04 76 42 64 08 / / frapna-isere@frapna.org
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