Apparu pour la première fois en France en 1968, le hockey subaquatique est un sport d’équipe qui se joue en apnée au fond d’une piscine. Il oppose deux équipes de 6 joueurs, pendant deux mi-temps de 15 minutes. Le but du jeu est de progresser, en apnée, en poussant ou en passant un palet de 1,3 kg, à l'aide d'une crosse très courte afin de le faire entrer dans les buts posés sur le fond aux extrémités de la piscine. « C’est un sport accessible à tous, il suffit d’être à l’aise dans l’eau. C’est le sport d’équipe par excellence car sous, l’eau, on ne peut pas parler. Il faut donc connaître parfaitement ses coéquipiers » précise Laurence Romatier, chargée des relations presse pour la discipline en Isère. Autre difficulté de la discipline, la gestion des apnées dynamiques « Quand on remonte en surface, c’est très bref, il faut replonger tout de suite. Ce qui est difficile, c’est la succession d’apnées avec des temps de récupération très courts. C’est pour cela qu’il y en général 4 remplaçants et que les joueurs tournent beaucoup pour se reposer. Physiquement, c’est exigeant, mais on peut faire cela de façon cool en prenant le temps de se reposer entre chaque but ». Comme au hockey sur glace, un joueur peut être sanctionné par une « prison » suite à une faute. Le temps de prison, proportionnel à la gravité de la faute, peut être de 2 minutes, 5 minutes ou définitif. Une partie se déroule sur un terrain de 15m X 25m de 2 à 4 mètres de profondeur. Pas besoin de beaucoup de matériel : des palmes, un masque, un casque spécifique, un tuba, une crosse et un gant de protection suffisent. « Ce sport est un excellent moyen de nager tout en s’amusant. Il est très complet en développant l’apnée, l’orientation dans l’espace car c’est le seul sport où on évolue en 3D, l’esprit d’équipe et bien entendu la musculation global du corps ». Il y a deux clubs phares en Isère. Le premier, celui de Moirans, fournit de nombreux joueurs à l’équipe de France (hockeysub.moirans.free.fr). Le deuxième est basé à grenoble et monte en puissance quant à ses résultats sportifs (www.okeanos-grenoble.fr/). Tous deux ont une section loisir.
Crédits photo : Thierry Coadou
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