Une sangle tendue entre deux arbres, à quelques centimètres au-dessus du sol, sur laquelle on marche. C’est le principe de la slackline, une activité inventée aux Etats-Unis dans les années 1980, par des grimpeurs cherchant à occuper leur temps libre entre deux sessions d’escalade. « C’est un sport qui est accessible à tous, et très complémentaire de n’importe quel autre sport qu’on puisse pratiquer. Il favorise la concentration, l'équilibre ou encore le gainage », détaille Théo Sanson, le président de « C’est slack…er bon », club de slackline grenoblois qui a vu le jour à la fin de l’été 2012. Ce dernier met aussi l’accent sur les vertus thérapeutiques de ce sport très ludique et simple d’apprentissage : « On appuie sur des zones très précises du pied, ce qui apporte beaucoup de détente, un peu comme après une séance de yoga ou de sophrologie. Les kinés en prescrivent même en rééducation. Apprendre la slackline, c’est un peu comme réapprendre à marcher. On doit parvenir à enchaîner et maîtriser une succession de déséquilibres ». Au départ, vous évoluez sur une sangle d’à peine quelques centimètres au-dessus du sol – « pour se faire mal, il faut le faire exprès », assure Théo – et sur des longueurs réduites (guère plus de 5 mètres). Après quelques séances, vous pourrez tenter la « longline » (au-delà de 35 m de long), la « waterline » (au-dessus de l’eau) ou même la « highline » (plusieurs mètres au-dessus du sol).
S’ils ne dispensent pas de cours, les adhérents de « C’est slack..er bon » se retrouvent tous les jeudis soirs de 18h à 20h au Parc Paul Mistral de Grenoble, où ils dressent de nombreuses lignes. « C’est une ambiance très conviviale, sans formalisme. Les gens peuvent essayer gratuitement l’activité, et venir nous voir pour nous demander des conseils », explique Théo Sanson.
Infos pratiques
06 66 55 32 19
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